mardi 13 juillet 2010

L’île de Gilligan

“C’était un tout petit bateau sur l’eau du Pacifique, cinq passagers partis sur l’eau pour trois heures à peine…

Soudain le vent se lève au large, un orage imprévu. Sans le secours de l’équipage, ils étaient perdus, ils étaient perdus…”

Il y a des jours comme ça où on pense que ces émissions un peu ridicules ne sont que de la fiction… juste pour se détendre un peu après le travail. Mais voilà que la réalité rejoint la fiction.

D’accord, ce n’est pas une île du Pacifique, juste l’île de Montréal, même s’il fait aussi chaud. C’est pas le SS Minnow, juste le le M/V Richelieu, un bateau transportant 25 000 tonnes de blé, surpris par le vent de l’orage à la hauteur du port Ste-Catherine qui jettant l’ancre puis, balloté par le vent, fini par s’éventrer dessus.

ReportageDeversement

Donc, le bateau de la compagnie Canada Steamship Line, opéré par la famille du très honorable(?!?) Paul Martin, n’a pas de pilote breveté. Résultat la voie maritime bloquée, 12 bateaux qui attendent pour passer. Cent tonnes de pétrole lourd s’échappent de l’entaille à la coque.

Un chance que le mouvement pour re-populariser la baignade dans le Vieux-Port a eu lieu hier. Je ne suis pas sur qu’ils se seraient réjouis autant à s’ébattre ainsi dans une eau douteuse

“Wow! On oublie qu’on est à Montréal!”, dit-il. Sauf qu’aujourd’hui, je ne suis pas sûr qu’on l’oublierait aussi facilement.

pollution-de-l-eau_14387_w460[1]

Est-ce ça, le bleu de la mer? Un bleu si saisissant qu’il reste gravé dans la mémoire quand on a la chance de la voir?

Aucun commentaire: