dimanche 18 juillet 2010

Planifier l’inattendu

Non. Il ne s’agit pas de se lancer dans une carrière de gestion du risque dans un grande compagnie d’assurance.

Il s’agit plutôt de vacances.

La vie. dans sa version citadine, moderne et professionnelle, est souvent soumise à la rigueur de la planification. La dictature de la planification, j’oserais même dire. Dans un monde le chiffre est roi, la rentabilité du temps n’est pas matière à être laisser aux mains des folichons. Horaire d’autobus, heure de tombée et fenêtre d’opportunité. Le hasard, lui, reste au placard.

 

Cuclock2[1] Horloge, style Rube Goldberg.
Ou l’art de compliquer sans nécessité ce qui devrait au premier abord être simple.

Pourtant, quand vient la période de vacances, hormis l’excitation de l’expectative, la période qui précède est aussi un peu empreinte d’une sorte de panique.

Comme faire pour profiter “au maximum” de ce temps béni… Les réflexes acquis lors de notre vie de travail prennent facilement le dessus. Fouille intensive sur l’internet, tableau comparatif des forfaits vacances. Hmmm… Est-ce mieux ce forfait tout-inclus ci? Ne vais-je pas regretter le temps passer sur la route dans celui-la? Et si je vais dans ce chalet à la montagne, ne vais-je pas regretter de ne pas voir la mer? Tout est pesé.

J’en connais qui sont capable de quasiment te raconter leur vacances à la minute près, et ce AVANT même d’être parti. Bravo pour la magie.

Parce que ce temps est précieux, on oublie que ce qui marquera nos souvenirs ce sera la surprise, l’inattendu. Ce petit ingrédient qui s’immiscera dans nos bagages, ce petit grain de joie et de folie.

Alors, oubliez les rapports qualité/prix. Oubliez les retours sur investissement! Faites vos bagages mais laissez la moitié de vos valises sur le pas de la porte. Elles représenteront les soucis que vous devriez ne pas emporter avec vous. Les “au-cas-où”, les “mettons que si”. Et partez, l’esprit libre.

Lâchez vous lousse!! Car la fois que vous courrez sous la pluie, ayant ainsi oublié votre parapluie à la maison, sera peut-être l’occasion d’une rencontre inoubliable sous le porche d’un café bondé.

Ou sinon, gardez votre imperméable pour faire d’autre niaiserie…

Faites de vos vacances un exemple digne d’une machine de Rube Goldberg…

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